Derrière le rideau rouge – Behind the red curtain

C’est sûr, les honneurs, c’est toujours bon à prendre. Surtout lorsqu’on s’attribue un travail bien fait.

Les coulisses du spectacle de danse de l’inauguration du stade olympique de Saint-Paul de ce 26 mai dernier illustre tout à fait ce genre d’attitude de la part d’un certain Ismaël Aboudou (qui semblait déjà ne pas avoir que des amis dans le milieu à la base). Le monde est encore plus petit à la Réunion et voilà bien quelqu’un qui ne craint pas pour sa réputation.

Question : pourquoi donc s’engager auprès de quelqu’un qui traîne déjà quelques casseroles ? Pour ne pas succomber à la tentation _ridicule_ du ladilafé, penser qu’il y a des jaloux qui peuvent entâcher une réputation et tenter quand même l’aventure.

Mais il faut parfois reconnaître qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Ainsi, le danseur-chorégraphe-gérant d’association de danse remercie à la fin du spectacle ses collaborateurs en omettant de citer une jeune chorégraphe, danseuse et professeure en charge du tableau indien. Certains parlent de « micro fonctionnant mal », d’autres « d’émotion » trop intense pour pouvoir prononcer le prénom de la chorégraphe et danseuse.

Le nom d’Ismaël Aboudou, et son seul nom, se retrouve donc associé à un tableau auquel il n’a pas apporté la moindre touche.

Un tableau apprécié des spectateurs et une chorégraphie et des costumes qui ont influencé tout le spectacle dans son ensemble. Sans doute trop d’intensité pour annihiler la diction d’Ismaël Aboudou au moment des remerciements. Bien qu’il reste en suspens la question de respect pour le travail d’autrui…

Quel dommage quand même d’oublier le travail de cette chorégraphe à l’expérience internationale mais hélas, trop jeune et créative pour un autre chorégraphe utilisant les mêmes bouts de ficelle depuis des années. Parce qu’en plus, ça se voit. Aucune finesse et on ne peut pas donc évoquer le subterfuge pour tromper une trop grande confiance. Parlons plus clairement et simplement de « foutage de gueule ». Car même les élus auxquels Ismaël Aboudou a voulu plaire ont vu de leurs yeux la qualité et les efforts de cette équipe de danse indienne, formée, précisons-le, de professionnels mais aussi d’amateurs (et même de complets néophytes). En l’espace d’un mois et demi, cette chorégraphie mêlant différentes danses indiennes et de kalari (art martial indien) a été mise en place.

Le chemin a quand même été jonché d’obstacles : temps de répétitions pour cette chorégraphie très restreint comparé aux autres tableaux, costumes livrés la veille du spectacle, filage sans fin… Les professionnels se gausseraient volontiers d’un tel amateurisme.

La réponse pourrait se trouver dans différents domaines : difficulté, voire impossibilité de déléguer et de communiquer, ego surdimmensionné…

Notons également des dérapages en marge des chorégraphies, dans les coulisses, où le comportement de certaines personnes a été assez « limite » entre un refus clair et net d’offrir de la nourriture et des boissons aux percussionnistes sous prétexte qu’ils ne sont pas des danseurs (mais sans qui le spectacle n’aurait pas été possible) et une menace envers un jeune garçon accompagnant des danseuses mahoraises qui traînait trop autour de la nourriture et qui aurait pû être raccompagné par les services de sécurité.

De plus, il est intéressant de se poser la question de la communication autour de l’évènement. Pourquoi mentir à ces danseurs bénévoles, leur faisant miroiter un défraiement, une rencontre avec Zinedine Zidane et une retransmission en direct (car seul le match était retransmis en direct) ? La franchise n’a jamais tué personne. De plus, on se demande si un vrai travail de communicant a été fait auprès des médias et une vraie campagne de pub pensée.

For sure, honours are great. Especially when it’s not your work and when it’s a good one.

Backstage of the inauguration of the olympic stadium in Saint-Paul, Reunion island on the 26th May gave us a good example of this kind of behaviour with Ismaël Aboudou _who already had some enemies in the arts world. The world is small and moreover in Reunion island and he seems not to fear anything, Mr Aboudou.

Question : why working with someone who is already blacklisted ? For not being as stupid as rumors and jealous persons and trying to work together.

But sometimes, you had to admit there’s no smoke without fire. So, dancer-choreographer-president of the dance association Ismaël Aboudou thanks all his collaborators at the end of the show forgetting to say the name of the young dancer, choreographer and teacher in charge of the indian dance. Some people told about ‘malfunctioning microphone’, others about a too intense ’emotion’, so intense that he couldn’t pronounce the name of the dancer-choreographer.

Ismaël Aboudou’s name _and only his name_ had been associated to a dance (choreography, costumes’s inspiration, music) which he had not worked on.

Indian dance had been appreciated by the audience and this choreography and its costumes influenced all the show. Probably too much intense for let him speechless for thanking her. But there is the question of respect for the work from the other.

What a shame to forget all the work of this choreographer with an international experience but probably too young and creative for another choreographer using the same tricks for many years. Because the worst is tha people knows about it. No fineness and we cannot imagine about a trick for cheating a confidence. Let’s say more about a simple ‘bad joke’. Because even politics who Ismaël Aboudou wanted to be liked by had seen through their own eyes quality and efforts of the indian dance team, composed by professionals and amateurs (and even dance newbies!). On one month and half, the choreography composed of different indian dances and kalari (indian martial art) had been put in place.

There were obstacles on the way : shorter time for rehearsing this choreography compared to the other ones, costumes given the day before, endless rehearsals… Pros would mock about such an amateurism.

Answers could be found in different fields : difficulty or even impossibility of delegating and communicating, monstruous ego…

Let’s tell also about some gaffes on backstage. Like not offering food and drinks to the percussionists because they were not dancing _but without them, the show was down_ and a threat towards a young Mayotte teen who was accompanying Mayotte dancers _he was accused to take food and could have been throwed by security services_.

About communication, why lying to dancers and promising to meet French soccer champion Zinedine Zidane, some money and live broadcast (only the soccer match had been live broadcasted) ? Being honest never killed anyone, Ismaël Aboudou. We’re not even thinking about the communication towards medias…